Prévention et dépistage

Selon vos comportements sexuels et facteurs de risque, les recommandations en matière de prévention peuvent différés. Il demeure toutefois important de se faire dépister régulièrement, selon vos pratiques sexuelles.

Pour prévenir le VIH, le condom et/ou la prophylaxie pré-exposition (PrEP) demeurent des moyens très efficaces et communément utilisés. Pour de plus amples informations sur la PrEP, vous pouvez vous référer à la rubrique PrEP du site internet. Également, en cas de relations ou comportements à risque, il existe la prophylaxie post-exposition (PPE), qui, prise à l’intérieur de 72h après l’évènement à risque, diminue nettement les risques de contracter le VIH. Cette prophylaxie est en fait un traitement sous forme de comprimés à prendre pendant 28 jours. Vous pouvez faire évaluer votre comportement à risque au sein de notre clinique d’urgence et recevoir un traitement si justifié.

À l’heure actuelle, il n’y a aucun vaccin qui protège contre le VIH.

Présentation clinique

Les personnes infectées par le VIH n’ont pas toujours de symptômes et, lorsqu’ils surviennent, peuvent passer inaperçus. Une personne peut donc être infectée sans le savoir, d’où l’importance de se protéger lors des relations sexuelles et de faire des dépistages régulièrement.

Les symptômes de l’infection par le VIH peuvent être les suivants et apparaissent de 2 à 4 semaines après l’infection pour une durée de 1 à 3 semaines.

  • symptômes semblables à ceux de la grippe (fièvre, douleur musculaire, mal de tête, mal de gorge)
  • ganglions enflés
  • ulcères dans la bouche;
  • rougeurs sur le tronc ou dans le visage;
  • nausées, vomissements ou diarrhée;
  • perte de poids importante

Il est primordial de comprendre qu’en l’absence de symptômes, lorsque non traité, le virus demeure toujours dans le corps et peut donc être transmis à une autre personne.

Dre Marylène Quesnel

Dre Marylène Quesnel commence sa carrière professionnelle dans le domaine de la physiothérapie hospitalière et développe rapidement un intérêt pour la sphère médicale.

Après avoir complété un doctorat à la faculté de médecine de l’Université de Montréal en 2012, elle poursuit des études postdoctorales et obtient un diplôme de spécialiste en médecine familiale à la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke en 2014, puis elle enrichit sa formation en complétant le programme de compétences avancées en périnatalité à l’Université de Montréal

Elle rejoint ensuite l’unité de médecine familiale de l’Hôpital Charles-Le Moyne en tant que médecin généraliste et professeur régulier de l’Université de Sherbrooke dans l’intérêt de former la relève médicale.

Elle aiguise ensuite ses connaissances en santé santé sexuelle  avant de devenir médecin et propriétaire de la Clinique médicale Quorum afin de poursuivre sa mission de médecin de famille en prodiguant des soins adaptés aux besoins variés de la communauté.

Dre Khadija Benomar

Dre Khadija Benomar a d’abord complété un doctorat en médecine à l’Université Laval ainsi qu’un microprogramme en nutrition avant de poursuivre ses études à l’Université de Montréal où elle obtient un diplôme de spécialiste en médecine de famille, en 2015. Elle développe également une expertise en périnatalité en complétant le programme de compétences avancées en périnatalité dans la même université.

Dans sa pratique de généraliste, Dre Benomar s’intéresse particulièrement à la santé sexuelle, au traitement du VIH, à la santé de la femme et à la périnatalité.

Elle est médecin de famille accoucheuse à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et médecin propriétaire de la Clinique médicale Quorum.

Généralités

Le virus de l’’immunodéficience humaine (VIH) s’attaque au système qui nous défend contre les infections; le système immunitaire.

En l’attaquant, il l’affaiblit et rend la personne infectée plus vulnérable aux maladies et aux infections. Sans traitement et au fil des années, l’infection peut évoluer vers le sida (syndrome d’immunodéficience acquise). Une personne peut donc être porteuse du VIH et ne pas avoir le sida.

Bien que les traitements soient aujourd’hui très efficaces et très bien tolérés, les personnes qui s’infectent par le VIH demeurent infectées pour la vie.

Le VIH se transmet par les relations sexuelles (exemples communs : pénétrations anales et/ou vaginales sans condom) ou par le sang (exemples communs : partage de matériels d’injection ou d’inhalation). Il ne se transmet pas via les gestes de la vie courante, tels se serrer la main, un éternuement, se faire la bise, partager un repas, les toilettes ou boire dans le même verre.

Si vous avez des interrogations par rapport à vos comportements, il est recommandé d’en parlé à un professionnel dans le domaine afin de mieux vous guider quant à la transmission.