J’ai une ITS

Recevoir un diagnostic d’infection transmissible sexuellement et par le sang peut souvent être la cause d’une grande anxiété. L’important, c’est de prendre son temps pour bien comprendre ce que cette infection signifie, de respirer et de poser des questions au professionnel de la santé qui vous fait part de la nouvelle.

Il est normal de sentir de la honte ou de la culpabilité après une telle annonce, mais rassurez-vous : les ITSS. sont courantes, et dans tous les cas peuvent être bien gérées. Le problème réel est plutôt la stigmatisation des ITSS. ; il y a encore beaucoup de travail à faire dans l’éducation de la population par rapport à cette réalité.

Après avoir appris que vous avez un diagnostic, il est important de bien suivre les instructions du professionnel de la santé qui vous conseillera sur l’ITSS. Dans certains cas (par exemple de la chlamydia, la gonorrhée et la syphilis), le médecin ou l’infirmièr(e) vous conseillera de prendre le traitement prescrit, de vous abstenir d’activités sexuelles pour un moment, et d’aviser vos partenaires récents – le tout dans le but de briser la chaîne de transmission de l’infection. Souvent, on vous demandera aussi de consulter dans un deuxième temps pour pouvoir s’assurer du traitement adéquat de l’infection et que celle-ci n’a pas récidivé.

L’annonce du diagnostic est parfois difficile à faire vis-à-vis de ses partenaires. Il existe plusieurs moyens différents de s’y prendre – n’hésitez pas à consulter un professionnel de la santé de la clinique afin de vous supporter dans la démarche.

Généralité

Les infections transmissibles sexuellement et par le sang sont causées par des bactéries, des virus ou
des parasites.

Les ITSS causées par les bactéries (chlamydia, gonorrhée et syphilis) sont des infections qui se traitent par des antibiotiques. Les médicaments sont gratuits pour les personnes infectées et leurs partenaires.

Les ITSS causées par les virus (herpès génitale, hépatites, VPH, VIH) sont des infections qui se traitent mais dont la guérison n’est pas toujours possible. Il existe des vaccins pour prévenir l’hépatite A et B ainsi que certains types du virus du papillome humain (VPH), mais pas pour les autres ITSS. Il existe toutefois d’autres moyens de prévention, notamment l’usage du condom, la prophylaxie post-exposition (PPE) et la prophylaxie pré-exposition (PrEP). Dans tous les cas, sachez que les traitements actuels, même si la guérison n’est pas possible, permettent un contrôle de la maladie limitant sa transmission ainsi que les répercussions sur votre santé.

Les ITSS causées par les parasites (morpions et gale) sont en quelque sorte des invités dont on peut se départir.

Dr Maxim R. Éthier

Dr Maxim R. Éthier a fait ses études de doctorat en médecine à l’Université de Montréal où il a gradué en 2012. Depuis, il a travaillé à l’Hôpital et à l’UMF Charles-Lemoyne ainsi qu’en cabinet à Boucherville et Montréal.

Son implication communautaire lui a permis de recevoir une bourse pour un projet sur les saines habitudes de vie et la promotion de la santé au sein d’une population défavorisée.

Il a choisi d’être médecin de famille pour la relation privilégiée qu’il peut partager avec ses patients. Pour lui, la réussite d’une relation réside dans un travail d’équipe. C’est pourquoi Dr. R. Éthier favorise une approche à la fois globale et individualisée, tout en veillant à ce que le profil de santé des patients soit bien compris par chacun d’eux.

Il est médecin et co-fondateur de la Clinique médicale Quorum. Il aime s’occuper d’une clientèle adulte diversifiée et a un intérêt marqué en matière de santé sexuelle, particulièrement pour le VIH.

Dr Andrew Bui-Nguyen

Dr Andrew Bui-Nguyen, diplômé en médecine familiale de l’Université Laval et fier omnipraticien, a toujours eu la conviction qu’il travaillerait auprès de la clientèle vulnérable.

Parallèlement à ses journées à la Clinique médicale Quorum, il s’implique en toxicomanie à la clinique Accueil Santé de Laval, ainsi qu’auprès de la communauté trans au Centre de santé Méraki. Ils’intéresse également aux traitements du VIH et des hépatites virales.

Dr Bui-Nguyen se sent privilégié de pouvoir s’enrichir des défis de la première ligne et d’accompagner sa clientèle majoritairement marginalisée à travers les difficultés de leur parcours unique.

Muni d’un Certificat en santé internationale, il a mis sur pied un stage humanitaire dans un village autochtone au Panama et continue de s’intéresser à la santé mondiale.