Dre Marylène Quesnel

Dre Marylène Quesnel commence sa carrière professionnelle dans le domaine de la physiothérapie hospitalière et développe rapidement un intérêt pour la sphère médicale.

Après avoir complété un doctorat à la faculté de médecine de l’Université de Montréal en 2012, elle poursuit des études postdoctorales et obtient un diplôme de spécialiste en médecine familiale à la faculté de médecine de l’Université de Sherbrooke en 2014, puis elle enrichit sa formation en complétant le programme de compétences avancées en périnatalité à l’Université de Montréal

Elle rejoint ensuite l’unité de médecine familiale de l’Hôpital Charles-Le Moyne en tant que médecin généraliste et professeur régulier de l’Université de Sherbrooke dans l’intérêt de former la relève médicale.

Elle aiguise ensuite ses connaissances en santé santé sexuelle  avant de devenir médecin et propriétaire de la Clinique médicale Quorum afin de poursuivre sa mission de médecin de famille en prodiguant des soins adaptés aux besoins variés de la communauté.

Dre Khadija Benomar

Dre Khadija Benomar a d’abord complété un doctorat en médecine à l’Université Laval ainsi qu’un microprogramme en nutrition avant de poursuivre ses études à l’Université de Montréal où elle obtient un diplôme de spécialiste en médecine de famille, en 2015. Elle développe également une expertise en périnatalité en complétant le programme de compétences avancées en périnatalité dans la même université.

Dans sa pratique de généraliste, Dre Benomar s’intéresse particulièrement à la santé sexuelle, au traitement du VIH, à la santé de la femme et à la périnatalité.

Elle est médecin de famille accoucheuse à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont et médecin propriétaire de la Clinique médicale Quorum.

Portail patient

La majorité de nos rendez-vous de dépistage peuvent être réservés en ligne grâce à votre portail patient. Pour accéder au portail patient, cliquez sur le lien Portail patient.

Si vous êtes déjà inscrit.e avec l’un.e de nos médecins de famille, sachez que les rendez-vous de suivi avec votre médecin de famille ne sont pas offerts en ligne. Pour prendre un rendez-vous de suivi merci de nous appeler au 514.360.0614 afin de connaître les disponibilités de votre médecin ou de vous inscrire sur sa liste d’attente.

Le Portail Patient vous est offert grâce à des efforts conjoints avec MEDFAR/M.Y.L.E., le Dossier Médical Électronique de la Clinique Médicale Quorum.

Prophylaxie pré-exposition (PrEP)

C’est quoi? 

La PrEP est un outil supplémentaire de prévention contre le VIH qui consiste à prendre un médicament sous forme de comprimé par voie orale. En combinaison avec des pratiques sexuelles sécuritaires, la PrEP permet aux personnes séronégatives de réduire leur risque de contracter le VIH.

Il s’agit d’une combinaison de deux médicaments antirétroviraux dans UN SEUL comprimé (le Truvada), soit le ténofovir disoproxil fumarate (TDF) et l’emtricitabine (FTC). Il agit en empêchant le virus de se répliquer dans le système et de créer une infection permanente.

 

Son efficacité ?

D’une étude à l’autre l’efficacité pour réduire le risque d’infection au VIH varie de 84 à 92%. Son efficacité dépend grandement d’une bonne prise du médicament et d’un bon suivi médical.

Attention !

La PrEP aide seulement à la prévention de l’infection au VIH, MAIS n’aide pas à la prévention des autres ITSS comme l’herpès, la chlamydia, la gonorrhée, les hépatites ou la syphilis. Pour ces autres ITSS, des pratiques sexuelles sécuritaires, dont le port du condom, demeurent le principal moyen de protection.

 

Est-ce pour moi ?

La PrEP s’adresse principalement aux personnes séronégatives qui ont un risque élevé d’acquérir le VIH.

Les personnes qui se retrouvent dans ces catégories pourraient particulièrement en bénéficier :

  1. Personne qui a un partenaire sexuel séropositif dont la charge virale n’est pas indétectable ou qui n’est pas traité
  2. Les hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HARSAH), les femmes transgenres et les travailleurs/travailleuses du sexe qui ont des relations sexuelles vaginales ou anales sans condom :
    • Surtout dans les cas suivants :
      • qui ont reçu un diagnostic d’ITS récent
      • qui ont déjà utilisé la prophylaxie post-exposition (PPE)
      • qui ont des relations sexuelles sous l’effet de substances psychoactives.

Si vous ne figurez par dans ces critères, cela ne veut pas nécessairement dire que vous n’aurez pas de prescription. Vous pouvez donc en parler à un professionnel dans le domaine qui vous donnera son avis d’expert.

 

Comment obtenir une ordonnance ?

La prescription se fait dans le cadre d’une consultation médicale où toute l’information nécessaire vous sera remise, où le médecin évaluera si cette médication est indiquée et sécuritaire. Par la suite, un suivi régulier, soit aux 3 mois, permet d’évaluer la tolérance à la médication (effets secondaires) et faire des prélèvements à des fins de suivi et dépistage du VIH et des ITSS.

Au Québec, la PrEP est couverte par la RAMQ. Toutefois, une franchise maximale d’environ 88$ par mois sera demandé, à moins d’être exempté. Si vous avez des assurances privées, celles-ci couvrent également le médicament, mais la couverture est variable d’une assurance à l’autre. Il faut donc s’informer auprès de son assureur.

 

Sources :

http://www.catie.ca/fr/feuillets-info/prevention/prophylaxie-pre-exposition-ppre

https://pvsq.org/prep

La prophylaxie préexposition au virus de l’immunodéficience humaire : Guide pour les professionnels de la santé du Québec. Édition Novembre 2017. Ministère de la santé et des services sociaux

Généralités

Le virus de l’’immunodéficience humaine (VIH) s’attaque au système qui nous défend contre les infections; le système immunitaire.

En l’attaquant, il l’affaiblit et rend la personne infectée plus vulnérable aux maladies et aux infections. Sans traitement et au fil des années, l’infection peut évoluer vers le sida (syndrome d’immunodéficience acquise). Une personne peut donc être porteuse du VIH et ne pas avoir le sida.

Bien que les traitements soient aujourd’hui très efficaces et très bien tolérés, les personnes qui s’infectent par le VIH demeurent infectées pour la vie.

Le VIH se transmet par les relations sexuelles (exemples communs : pénétrations anales et/ou vaginales sans condom) ou par le sang (exemples communs : partage de matériels d’injection ou d’inhalation). Il ne se transmet pas via les gestes de la vie courante, tels se serrer la main, un éternuement, se faire la bise, partager un repas, les toilettes ou boire dans le même verre.

Si vous avez des interrogations par rapport à vos comportements, il est recommandé d’en parlé à un professionnel dans le domaine afin de mieux vous guider quant à la transmission.

Chlamydia

Généralités

La chlamydia est une infection causée par la bactérie Chlamydia Trachomatis. Elle constitue l’infection transmissible sexuellement et par le sang (I.T.S.S.) bactérienne la plus répandue au Québec. Depuis plusieurs années, nous assistons à une croissance en nombre de cette infection; la population la plus affectée par la chlamydia sont les gens sexuellement actifs entre l’âge de 15 à 24 ans, mais celle-ci atteint aussi tous les autres groupes d’âges.

L’utilisation du condom et les dépistages réguliers demeurent les meilleurs moyens de prévention contre l’infection à chlamydia. Lors du dépistage il est important de dépister tous les sites susceptibles d’avoir été infectés par la chlamydia (gorge, anus, col de l’utérus, urine).

 

Symptômes et complications

Dans une grande majorité des cas, la chlamydia passe inaperçue car elle ne produit pas de symptômes. Lorsque des symptômes sont présents, ils varient selon le site d’atteinte.

Chez la femme, on peut noter des pertes vaginales anormales, une brûlure en urinant des saignements vaginaux irréguliers ou après les rapports sexuels, des douleurs abdominales importantes. Dans de rares cas, la chlamydia peut causer une inflammation autour du foie.

Chez l’homme, on peut noter des écoulements anormaux au niveau du pénis, des brûlures en urinant et des douleurs et enflures au niveau testiculaire.

Chez les deux sexes, on peut noter une conjonctivite à chlamydia et, si la pratique anale est courante, un saignement ou des écoulements et des douleurs anales peuvent subvenir.

Il est important de se soumettre à un dépistage régulièrement et de consulter en présence de symptômes car la chlamydia non traitée pourrait causer l’infertilité, un risque accru de grossesses ectopiques, une infection chronique de la prostate, des douleurs abdominales chroniques ou des cicatrices permanentes au niveau des voies urinaires.

 

Traitement

La chlamydia se traite avec des antibiotiques, dont la durée peut varier. Un traitement éradique complètement l’infection. Grâce à un programme gouvernemental dédié au traitement des ITSS., ce traitement est gratuit.

Il est recommandé d’aviser et de traiter tous les partenaires sexuels des 60 derniers jours d’une personne infectée par la chlamydia.

Également, il est recommandé de respecter une période d’abstinence suivant le traitement, car une personne reste contagieuse quelques temps après le début du traitement.

Gonorrhée

Généralités

La gonorrhée est une infection causée par la bactérie Neisseria Gonorrhoea. Depuis plusieurs années, nous assistons à une croissance en nombre de cette infection; la population la plus affectée par la chlamydia sont les gens sexuellement actifs entre l’âge de 15 à 24 ans, mais celle-ci atteint aussi tous les autres groupes d’âges. L’infection à gonorrhée est très souvent accompagnée d’une infection à chlamydia également (voir Chlamydia).

L’utilisation du condom et les dépistages réguliers demeurent les meilleurs moyens de prévention contre l’infection à gonorrhée. Lors du dépistage il est important de dépister tous les sites susceptibles d’avoir été infectés par la gonorrhée (gorge, anus, col de l’utérus, urine).

 

Symptômes et complications

Très souvent, la gonorrhée passe inaperçue car elle ne produit pas de symptômes. Lorsque des symptômes sont présents, ils varient selon le site d’atteinte.

Chez la femme, on peut noter des pertes vaginales anormales, une brûlure en urinant des saignements vaginaux irréguliers ou après les rapports sexuels, des douleurs abdominales importantes. Chez l’homme, on peut noter des écoulements anormaux au niveau du pénis, des brûlures en urinant et des douleurs et enflures au niveau testiculaire. Chez les deux sexes, si la pratique sexuelle orale et anale sont courantes, on peut noter respectivement des symptômes de maux de gorge, de sécrétions dans la gorge ou des saignements, des écoulements et des douleurs anales.

Il est important de se soumettre à un dépistage régulièrement et de consulter en présence de symptômes car la gonorrhée non traitée pourrait causer l’infertilité, un risque accru de grossesses ectopiques, une infection chronique de la prostate, des douleurs abdominales chroniques ou des cicatrices permanentes au niveau des voies urinaires. Par ailleurs, la gonorrhée peut également atteindre les yeux, causant une conjonctivite sévère et même la cécité. À long terme, la gonorrhée peut infecter le sang et même causer une atteinte d’une articulation osseuse (arthrite septique).

 

Traitement

La gonorrhée se traite avec des antibiotiques, dont la durée peut varier. Un traitement éradique complètement l’infection. Grâce à un programme gouvernemental dédié au traitement des ITSS, ce traitement est gratuit. Il est recommandé d’aviser et de traiter tous les partenaires sexuels des 60 derniers jours d’une personne infectée par la gonorrhée.

Également, il est recommandé de respecter une période d’abstinence suivant le traitement, car une personne reste contagieuse quelques temps après le début du traitement.

Puisque nous observons actuellement un phénomène de résistance au traitement de la gonorrhée, il est justifié de contrôler 2 semaines suite à la fin du traitement afin de bien confirmer l’éradication de la maladie.